samedi 17 novembre 2007

Déclin ?

Quelques étudiants sont dans la rue, et tous, inquiets sont ils, pour leur avenir.
Leur Futur leur semble davantage morose que rose.
Plus que l'ensemble de la population française, ils ont du mal à accepter les "grandes transformations de notre monde".
Les millions de Chinois, et leurs multiples mains, ces millions d'indiens informaticiens ; et la revanche de Russes,rusés, qui utilisent si habilement les richesses de leur sol.
Bref, la France déclinerait,et même Sarkozy n'y pourrait rien!

Réalité ou vue de l'esprit ?

La France (1 % de la population mondiale) est quand même la 6 ème puissance du monde , sa productivité horaire est l'une des plus élevée de la planète, et nous vivons dans un pays où pour se soigner, on n'a pas besoin d'une carte bleue, mais d'une carte vitale.
Pour autant, ces atouts ne doivent pas inciter à l'immobilisme d'autosatisfaction.
En effet, la fille aînée de l'Église, à défaut d'être une l'Etat le plus fort ou le plus riche, reste quoiqu'on en dise, une puissance.
Une puissance qui a tout simplement besoin d'essence, une ressource qui se fait rare en ce moment

vendredi 14 septembre 2007

Dépenses, dépenses,...

Dans son rapport sur les comptes sociaux de la Nation, la Cour des Comptes met en lumière les multiples failles de notre système de protection sociale.
En conséquence, le juges de la rue de Cambon, tirent la sonnette d'alarme, en ce que le déficit approcherait les 12 mds d'euros!
Certes, on peut exciper que l'activité économique somnole, d'une croissance est "molle",..., il n'empêche, ces mauvais chiffres témoignent d'une incapacité à maîtriser les dépenses - et non, une baisse conjoncturelle de recettes.
Ainsi, nous sommes tous des "consommateurs de santé" qui faisons notre marché en pharmacies ,munis de nos ordonnances (qui recensent notre "liste de courses"), et qui règlent leurs achats au moyen d'une carte bleue - où plutôt verte- que l'on dit "vitale".
Culturellement, le français semble percevoir les soins uniquement au travers de son aspect médicamentaire, et pour être considéré comme un bon médecin il faut que celui ci prescrive.
D'ailleurs, combien d'entre nous se disent guéris sans suivre leur traitement ?
Quiconque venant de l'étranger constate que derrière chaque français se cache un pharmacien amateur, possesseur de stocks abondants de médicaments dans l'un ou l'autre de ses placards.
Modération, optimisation des dépenses de santé sont donc nécessaire pour restaurer nos finances sociales.
Pour ce faire, nous devrons ce faisant, trancher entre solidarité et liberté.
Soit diminuer la première - et accroître la part dévolue aux organismes privés-, soit limiter la seconde en introduisant une dose plus ou moins grande de discipline.

dimanche 19 août 2007

"Marchés et psycho"

"J' ai besoin de liquidités, donc je garde les miennes, je ne prête pas, ou seulement si ça en vaut la peine( si le taux est élevé)".
Voici schématiquement la position des banques à l'heure actuelle. L'explication, une peur, celle d'être l'une des "subprimes victimes".
En effet, tous savent que ces prêts hypothécaires consentis à des ménages peu solvables seront à l'origine de moins values, mais nul ne sait exactement s'il est directement concerné.
La "titrisation" de ces créances et leur répartition au quatre coins du globe, avaient vocation à diluer les risques, afin de les minimiser
Cette pratique, au contraire en a crée un. Un risque invisible et impondérable car il relève de la psychologie, des réactions successives des opérateurs de marché, et son lot d'incertitudes - "la meilleure des choses pour anéantir la confiance".
Ainsi, les pertes inhérentes à la chute des bourses mondiales résultent davantage des craintes d'être contaminé que de la maladie en elle même. L'apaisement nécessite donc un placebo réconfortant.

mardi 7 août 2007

La crise des subprimes

Les marchés financiers vivent depuis quelques jours une période secouée, les investisseurs sont sur le qui -vive , un climat de nervosité s'est instauré.
En cause, des "excès d'indulgences", la témérité de nombreux établissements financiers, qui surfant sur les énormes masses de liquidités disponibles (en raison de taux d'intérêt "accommodants", du recyclage des pétrodollars, des réserves de changes des pays émergents)
ont consenti des prêts immobiliers à des ménages à la solvabilité limitée.
L'illusion n'a que duré, la place s'est enfin rendu compte que quel que soit les conditions de marché, l'endettement d'agents à revenus restreints était pour le moins risqué, que les défauts de payement allaient se multipliés.
De ce qu'il est convenu d'appeler "la crise des subprimes", l'on peut retenir au minimum deux choses. La première, c'est que l' "argent pas cher", accroît irrationnellement, et dangereusement, les investissements aventureux. Cela, parce qu' à mesure que s'apprécient les actifs, la gravité de leur chute sera dévastatrice.
La seconde, a trait aux vulnérabilités provoquées par l'intrication des systèmes économiques mondiaux. En effet, les craintes d'éclatement de la bulle immobilière aux Etats-Unis, de par ses conséquences prévisibles ( chute de la consommation, resserrement des crédits,...),a complètement déstabilise la quasi totalité des Bourses du globe.
Ce qui prouve au passage, que malgré le développement de la Chine ou de l'Inde " l'économie monde" reste toujours largement hyper-dépendante de l'état de la croissance américaine.
Alors, krak ou simple correction ? , le réponse réside sans doute entre les mains de la Fédéral Réserve, de sa politique de taux, mais plus encore de sa communication.

mercredi 1 août 2007

Le Tour, avec précaution ?

Le principe de précaution est un principe de soupçon.
Les organisateurs du Tour,sont accusées de ne l'avoir pas respecté!
Même le sport est atteint par cet oukase précautionneuse.
Tout coureur est un tricheur en puissance,et tout vainqueur' est assurément.
La présomption d'innocence est devenue présomption de culpabilité.
Tout est méfiance, la suspicion se généralise, et la bonne foi reléguée au rang d'idéalité.
Renversement de la charge de la preuve auquel on assiste insidieusement, c'est aux coureurs de prouver qu'ils ne sont pas dopés.
Aujourd'hui, le Tour de France n' attire pas parce qu'il s'agit d'une épreuve sportive, mais parce-qu'il est devenu un spectacle; la narration d'une équipée, d' une aventure annuelles extraordinaire d'individus.Sur des vélos, ils explosent les records en franchissant vertigineusement les cols.
L'une des solutions serait peut être de responsabiliser les sponsors, car c'est eux qui tiennent les leviers financiers.Il faudrait donc les impliquer dans la lutte afin de faire d'eux les tenants d'une ethique, celle ci pouvant leur servir dans leur stratégie markéting.

samedi 21 juillet 2007

Sarko le Keynesien, le Reaganien ?

Durant toute la campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy fut présenté comme un "affreux libéral".
Il est vrai que dans un pays où la mondialisation est perçue essentiellement comme une menace, l'argument pouvait être porteur. Cependant, il a su se faire élire, et ses premiers pas à l'Elysée vont à l'inverse des thèses de ses contempteurs.
En effet, au delà de " l'ouverture ", au delà , de la reprise des thèmes si chers à la gauche ( pouvoir d'achat, le travail,...), il a leur a en plus subtilisé leur maître à penser en matière économique, J.M Keynes.
Le "paquet fiscal": déductibilité des intérêts des emprunts immobiliers, les exonérations sur les heures supplémentaires, sur les donations, les successions,..., sont autant de mesures censées solvabiliser la demande - afin de créer un "choc de confiance", et conquérir ce fameux point de croissance .
Qui plus est, ces 13 milliards d'euros (en régime de croisière) seront financées par le recourt au déficit, ce qui rend hypothétique l'objectif d' un retour à l'équilibre des comptes en 2010.
Au reste, Nicolas Sarkozy multiplie les critiques vis à vis de la Banque Centrale Européenne.
Son orthodoxie anti-inflationiste, et sa passivité - alors que l'euro atteint des sommets - l' agace car cela alimente les déséquilibres extérieurs. Au demeurant, il prône la relance d'une politique industrielle ambitieuse à l'échelle continentale.
Récapitulons : déficit budgétaire, politique monétaire accommodante, stimulation de la demande, réhabilitation de l'Etat ; en cela l'on peut affirmer que Sarkozy applique un Keynesianisme de droite.
Ce premier train de mesures pour être efficace devra être suivi par d'autres dispositions ayant pour but de "dé-rigidifier" le marché du travail ou encore la libéralisation de certains secteurs indûment protégés ( les taxis, les notaires,...). Alors pourra t - on parler de Sarkonomics, à l'image de la politique féconde menée par Reagan en son temps.

samedi 14 juillet 2007

Sarkozy et l'ouverture

Le discours d'Epinal, prononcé le jeudi 12 Juillet par le Président de la République nous éclaire sur sa vision des institutions.
Prônant une "République irréprochable", il a donné quelques pistes pour moderniser le texte de 1958: renforcement du rôle du chef de l'Etat, qui gouverne et assume; un premier ministre, "premier des ministres', c'est à dire un coordinateur; une opposition statutairement reconnue dotée des outils parlementaire ( présidence commission des finances, fixation ordre du jour,...) pour se faire entendre; injection d'une dose de proportionnelle,...
Pour ce faire, une "commission de sage" présidée par Edouard Balladur sera créee et rassemblera des personnalités de droite, du centre et de gauche.
Scandale au Parti Socialiste (P.S), c'est l'hémorragie ! Après Besson, Jouyet, Kouchner, et dans autre registre Vedrine et Dsk, voici Jack Lang, son illustre ministre de la culture - par ailleurs docteur en droit public, ancien doyen de la faculté de Nancy - qui céderait aux sombres sirènes de l'ouverture.
Quelle virtuosité de N. Sarkozy, en agissant ainsi, il engrange un triple bénéfice. Il déboussole totalement le Ps, il profite du concourt de personnalités compétentes (tels Jouyet ou Dsk), et obtient l'assentiment des Français.
On savait que l'issue de l'élection présidentielle serait cruciale pour la France, et qu'elle l'engagerait soit dans l'action, soit dans l'inertie.
En choisissant d'élire un Français de "sang mêlé" porteur d'un vrai projet, les électeurs ont clairement ( 53 % au second tour) refusé le règne de l'irréalisme.
La France serait donc de droite.
Mais avec du recul, comment pourrait il en être autrement, on peut en effet légitimement se demander si l'on peut encore aujourd'hui être de cette gauche.
Elle refuse le monde tel qu'il est , et feint de toujours croire au "grand soir", son message est brouillé et ses leaders moins socialistes que soucieux.
Soucieux de leur avenir, soucieux d'eux même.

lundi 2 juillet 2007

une forme nouvelle de présidence

Suite à l'élection présidentielle de 2002, nombreux sont ceux qui avaient stigmatisé la dépolitisation du peuple Français, son incroyance en la politique.
En attesteraient, une abstention en constante augmentation, une baisse des scores des deux grands partis de "gouvernement", et le succès relatif du Front National.
Ainsi, le pouvoir politique serait impuissant face aux puissances d'argent, aux prédateurs, gérants de fonds anglo-saxons, et autres oripeaux de la mondialisation.
Actuellement, j'observe, que certains se plaignent de l'"activisme" du President Sarkozy, que cela instaurerait un pouvoir "omnipuissant", qui éclipse l'ensemble du gouvernement- en particulier "son chef".
Aucun cependant, ne semble s'interroger sur la pertinence de ce mode de gouvernance. Aucun, n'a pris le temps de regarder ce qui se passait au delà de nos frontières, et aucun n'a esquissé l'hypothèse qu'il s'agissait d'une demande de la majorité de ceux qui se sont déplacés en masse le 06 mai .
Ce qui sur, à l'inverse, c'est que la "Présidence-Elyseenne" est de nos jours inefficace, les désillusions du Mitterandisme , et l'immobilisme Chiraquien en sont les meilleurs exemples.
Une "Presidence de Terrain" mérite donc d'être expérimentée, une façon d'opérer qui apparaît plus en phase avec les défis d'un "monde plat" et ses risques globaux ( terrorisme, prolifération nucléaire, climat,...).
Dans ce contexte, la France ne peux plus attendre, elle a besoin d'exprimer enfin son potentiel, de se libérer de ses craintes, bref, de se "décomplexée".
Pour ce faire, les réformes parfois douloureuses -mais nécessaires - devront être prises, ce qui requiert un Président légitimé, estimé, et susceptible de rassembler.
Sur ce dernier point, je constate que Sarkozy joue juste.
En faisant l'ouverture, il se positionne davantage comme le Président de tous et non pas comme le "ministre de tout" comme dénoncent quelques éléphants rabougris.

mardi 19 juin 2007

élections legislatives

On nous l'a tant annoncé cette " vague bleue", qu'elle ne s'est pas produite.
Point de triomphe de la droite, mais victoire tout de même.
En effet, avec prés de 323 députés, elle dispose de la majorité absolue, même si elle perd environ 40 sièges par rapport à 2002.
Y a t il eu pour autant un "sursaut" de la gauche ?
Évidemment, que non.
Son score surprenant, elle le doit pour beaucoup à l'habilite de Laurent Fabius - il faut le reconnaître - qui au soir du premier tour a déstabilisé Jean Louis Borloo, ce dernier ayant "cafouillé" lorsqu'il fut interrogé sur le projet de TVA sociale.
Dès lors, l'opposition a sorti son arsenal, pour organiser son "opération mensonge" (que la mesure allait financer les baisses d'impôts). en faisant d'une simple piste d'étude gouvernemental, son slogan de campagne.
Le premier ministre quant à lui n'a pas su rectifier le tir, remplacer le terme "social" par celui d'"antidélocalisation" est un argumentaire bien pauvre pour convaincre les Français.
Compte tenu de ses prérogatives extérieures, le Président de la République ne peut tout assuré lui même, cette affaire nous montre que le chef du gouvernement a du mal à s'étalonner sur le "rythme Sarkozy".
L' équipe Fillon II devra faire preuve de plus d'assurance, et éviter les déclarations hasardeuses sur les plateaux télévisés, ce qui s'avèrera d'autant plus difficile avec Fadela Amara comme secrétaire d'Etat.
Certes, elle connaît bien le terrain, mais son franc parler emprunt de vulgarité pourrait faire jaser.

vendredi 18 mai 2007

usa inflexion

La Chambre des représentants fait pression sur l'Administration Bush afin d'obtenir le retrait des troupes Américaines d'Irak.
Cette inflexion des parlementaires – pas seulement due au changement de majorité – est sous tendue par celui de l'opinion publique, lassée de voir ses « boyzs », et la première armée du monde, humiliés par les attaques de groupuscules éthnico confessionnelles aux moyens non – conventionnelles.
A l'image de ce qui s'est passé au Vietnam, ou encore lors des guerres de décolonisation, la « stratégie du harcèlement » employées par ceux qu'Aron appellerait les « partisans » fait florès.
En effet, en augmentant les coûts économiques et symboliques du conflit, en paralysant toute tentative de résolution politique, et en instrumentalisant judicieusement la puissance médiatique, ils disséminent un climat d'insécurité sur les lieux d'affrontement, mais aussi à l'intérieur de la société de « l'ennemi ». Susceptible d'influencer les décideurs politiques, ce type de pratiques est de plus en plus utilisé par les terroristes, et le label « alquada » l'a systématisé.
Ce faisant, les grandes démocraties du monde doivent réagir, davantage collaborer, multiplier les échanges, la diplomatie, et le multilatéralisme.

dimanche 13 mai 2007

ENFIN!

On y est, aprés douze ans d'attentisme, la France en a terminé avec le Chiraquisme. Il était temps. La fracture sociale qui aurait du se refermer s'est en effet aggravée, chômage, dette, insécurité, et précarité ont sous son régne prospéré. Par espoir, ou par dépit, les Français se sont massivement déplacés ( taux de participation record: près de 85 %) pour mettre leur bulletin dans l'urne.Ce faisant, ils ont donné à l'heureux élu, Nicolas Sarkozy, les moyens de gouverner, car avec 53 % des voix, il dispose d' une légitimité incontestable. L'homme de la « rupture » devra prouver qu'avec lui, « tout devient possible »,qu'il n'y a point de fatalité, que l'action doit primer sur l'abstention. Aussi, l'une de ses premières tâches consistera sans doute à renouer un lien avec une partie de la population, les allergiques au « Sarkozysme », et notamment les jeunes. Il devra dés lors les convaincre, les seduire, dissiper leurs craintes, leurs inquiétudes quant à sa personnalité. A cette fin, il devra donc « travailler plus », pour « gagner tous » les français, et ainsi se poser en véritable rassembleur de la Nation. Cela sera d'autant plus important, en ce sens où la première des réformes dont le pays a besoin est une réforme de l'esprit : vaincre ses doutes, combattre ses peurs, aller de l'avant, accepter les conflits en évitant les affrontements violents, et comprendre que ce qui est « sacrifice » aujourd'hui sera « bénéfice » demain pour nous , mais surtout pour nos enfants. Tels sont les grands défis de notre nouveau monarque Républicain.

Mohamed.L

mercredi 28 mars 2007

Une campagne qui déçoit

Décevante. Et, pourtant tout avait bien commencé, on évoquait le péril écologique, les lacunes de notre système éducatif, mieux, l'immensité de notre dette publique n'était plus un tabou.
Hélas, cela n'a pas duré, la campagne présidentielle ne pose pas les problèmes de fonds.
Ainsi, l'un des favoris nous propose un slogan marketing pour baptiser sa nouvelle création: un ministère de l'immigration et de l'identité nationale, quand son adversaire principale incite tous les Français à faire de chaque 14 juillet ,ce qu'ils ont réalisé il y a quelques années un certain 12 juillet.
Dès lors, il est frappant de constater la fin du présidentialisme d'antan, celui où les électeurs choisissaient un "Personnage", un "Visionnaire", un "Homme Providentiel".
Ce faisant, je crains que le prochain président ne soit qu'un simple gestionnaire, ou pire un partisan de ce que j'appellerais "la petite politique".
Celle ci privilégie les traitements par mini-correctifs avec son lot d'effets négatifs, par exemple, augmenter le Smic en espérant que cela améliorera le sort des salariés ;croire que ces derniers sont à même de choisir de faire des heures supplémentaires afin de "travailler plus" sans tenir compte de la production et des souhaits du patron; ou encore gruger la jeunesse en lui promettant un droit au premier emploi.
Par incompétence, peut être, par hypocrisie, sûrement les postulants à l'Elysée semblent ignorer que l'économie recèle de contre-intuitions.

mardi 30 janvier 2007

le réchauffement climatique à l'occasion réunion du Giec

Les rapports mettant en garde contre le réchauffement climatique pullulent.
Chacun sait désormais les enjeux que cela recouvre, l'équation environnementale est posée, mais le plus dur, c'est de la résoudre.
Les efforts doivent être partagés, acceptés, équitables, et les objectifs, réalistes afin d'éviter les illusions, le découragement,ou plus inquiétant l'instauration d'un caporalisme vert.

dimanche 28 janvier 2007

Platini, élu!

L 'élection de Michel Platini au poste de président de l'UEFA pourrait bel et bien surprendre.
Chantre d'une vision différente de son prédécesseur, L. Johannson, il entend redonner aux footballeurs la mainmise sur leur art.
Dévoyé, chosifié, marchandisé, le ballond rond est véritablement malade de son succès, et le dopage, la corruption ou encore le racisme ne cessent de le ronger.
L'ex numéro dix des bleus, n'aura pas la tâche facile, quand l'on sait le poids de "la puissance d'argent" représentée par les grandes fédérations, les publicitaires, les acquéreurs de droits...
Pour autant, son combat semble louable, l'avenir nous dira si sa volonté d'enrayer l'avancée d'un "capitalisme foot balistique prédateur " permettra l'éclosion d'une ébauche d "humanisme sportif".

dimanche 21 janvier 2007

Le projet de loi de révision constitutionnelle du statut pénal du Chef de L'Etat, promesse de Jacques Chirac, attendue depuis des années, n'arrive pourtant pas à point nommé.
A quelques mois, "Que dis je", à moins de cent jour de l'élection présidentielle, alors que la session parlementaire s'achève dès le 22 février, les débats ( si il y en a) risquent d'être plus qu'écourtés.
Un tel sujet n'aurait il pas mérité un véritable "symposium" national ?
Concernant le fond, le projet, bien qu'il soit inspiré par les travaux de la commission chapeautée par Pierre Avril réunie en 2002, soulève plusieurs objections.
La plus importante, réside selon moi dans l'imprécision de la formule suivante: "manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l'exercice de son mandat».
En effet, l'on peut s'interroger sur ce que recouvre réellement cette expression, ce qui pourrait donner à certaines dérives.
Ainsi, l'on pourrait imaginer une situation de "bouillonnement", un contexte dans lequel le couple "média - opinion" s'emballerait sur un présumé scandale touchant le Président de la République, gageons que de nombreux parlementaires seraient tentés d'enclencher la nouvelle procédure.
Et, si au final, l'accusation était totalement fausse, si il ne s'agissait que de calomnies ( à l'image de ce qui est arrivé à Dominique Baudis) ? Alors le Président aurait été renversé il légitiment, au mépris de la volonté générale exprimée par le suffrage universel.
Cette hypothèse, bien que nécessitant un hasardeux concours de circonstances, n'est cependant pas impossible.
En tous cas voila encore une preuve du danger qui naît de la confusion entre réforme et précipitation

lundi 15 janvier 2007

fiscalité et emballement

Le débat fiscal monopolise actuellement les débats entre droite et gauche. Pourquoi ?
Parce que c'est l'un des seuls sujets ou le clivage traditionnel de la vie politique française est encore perceptible par les français.
Néanmoins, entre un Sarkozy qui prône de multiples exonérations et de limitations d'impôts ( bouclier à 50 % des revenus) en faisant fi de l'énorme dette du pays; et un François Hollande pour qui, il faut surtaxer les classes moyennes supérieures en omettant l'impact que cela provoquera sur la demande. On constate une nouvelle fois, que les discours de campagne sont toujours empreints d'approximations

samedi 6 janvier 2007

Rapprochement avec les Usa

Le discours de voeux de Jacques Chirac aux corps diplomatiques, lui a permis une nouvelle fois de promouvoir le multilateralisme. Il en a aussi profiter pour fustiger l'unilateralisme de l'administration Bush, accusé d'avoir offert aux terroristes "un nouveau champ d’expansion".
Il n'empêche, la France devra bon gré mal gré coopérer avec les États Unis.
En effet, La prééminence Américaine sur le monde bien qu'elle soit dénoncée dans bien des contrées ( Moyen Orient , notamment) est une donnée à ne pas négliger. il en va des intérêts du pays ( diplomatique, économique,...)
Il serait donc souhaitable que le prochain Président tienne une position de "juste équilibre": "ni alignement, ni opposition systématique" aux idées défendues par Washington.