samedi 5 juillet 2008

Libre !

Surprise. Quelle belle surprise, cette libération on ne l' attendait plus: Ingrid, est enfin libre!
Au terme d'une action commando digne des plus grands films Hollywoodiens, l'armée colombienne à réussi à infiltrer les Farcs - d'anciens militants politiques d'extrême gauche reconvertis dans le crime et le narco-trafic - , pour délivrer plusieurs otages, privés de leurs droits depuis des années.
Ainsi, la stratégie de fermeté du président Uribe l'a emportée, prouvant au passage que bien souvent, il ne sert à rien de vouloir palabrer avec les "méchants" (Chavez lui même a salué l'entreprise).
Cet "évènement", donne un réel signal d'espoir au monde, il nous touche tous , en ce qu'il témoigne de la primauté de la mère de nos valeurs: la liberté.
Ingrid Bétancourt, de par son immense courage, son incroyable résistance, et la clairvoyance de son esprit, mérite selon moi le titre de "déesse de la démocratie".

vendredi 28 mars 2008

un nouveau président

Devenir, réellement Président, redonner de la pudeur, et de la hauteur à la fonction supême. Il aura fallu attendre la défaite électorale aux municipales, et une chute dans les sondages d'opinion, pour que Nicolas Sarkozy prenne conscience des obligations consubstantielles à son nouveau statut.
En effet, depuis mai dernier, sa personnalité a troublé, son style a détonné, et son attitude a parfois choqué un grand nombre de Français. La présidence façon "bling bling" ne plaît pas.
Celle ci apparaît assez paradoxale, elle est à la fois proche et loin du peuple.
Proche, dans les envies: Nicolas sarkozy aspire à la même chose que beaucoup de personnes, c'est à dire avoir du pouvoir, de l'argent, et partir en vacances...
Loin, dans la réalité: au moment ou le pouvoir d'achat stagne, ou les déficits publics se creusent, et ou une crise économique mondiale semble se préparer, le voir en compagnie de grands patrons, arborer une montre si chère à son poignet, tranche avec les préoccupations de la population.
Le "new President", devrait donc être moins soixante hui tard, plus classique, bref, plus Chiraquien.
Dure réalité de la Vème, système politique construit pour et par un seul homme, et qui transforme tous ceux qui ont tenté de la rénover , en de dociles serviteurs.

samedi 17 novembre 2007

Déclin ?

Quelques étudiants sont dans la rue, et tous, inquiets sont ils, pour leur avenir.
Leur Futur leur semble davantage morose que rose.
Plus que l'ensemble de la population française, ils ont du mal à accepter les "grandes transformations de notre monde".
Les millions de Chinois, et leurs multiples mains, ces millions d'indiens informaticiens ; et la revanche de Russes,rusés, qui utilisent si habilement les richesses de leur sol.
Bref, la France déclinerait,et même Sarkozy n'y pourrait rien!

Réalité ou vue de l'esprit ?

La France (1 % de la population mondiale) est quand même la 6 ème puissance du monde , sa productivité horaire est l'une des plus élevée de la planète, et nous vivons dans un pays où pour se soigner, on n'a pas besoin d'une carte bleue, mais d'une carte vitale.
Pour autant, ces atouts ne doivent pas inciter à l'immobilisme d'autosatisfaction.
En effet, la fille aînée de l'Église, à défaut d'être une l'Etat le plus fort ou le plus riche, reste quoiqu'on en dise, une puissance.
Une puissance qui a tout simplement besoin d'essence, une ressource qui se fait rare en ce moment

vendredi 14 septembre 2007

Dépenses, dépenses,...

Dans son rapport sur les comptes sociaux de la Nation, la Cour des Comptes met en lumière les multiples failles de notre système de protection sociale.
En conséquence, le juges de la rue de Cambon, tirent la sonnette d'alarme, en ce que le déficit approcherait les 12 mds d'euros!
Certes, on peut exciper que l'activité économique somnole, d'une croissance est "molle",..., il n'empêche, ces mauvais chiffres témoignent d'une incapacité à maîtriser les dépenses - et non, une baisse conjoncturelle de recettes.
Ainsi, nous sommes tous des "consommateurs de santé" qui faisons notre marché en pharmacies ,munis de nos ordonnances (qui recensent notre "liste de courses"), et qui règlent leurs achats au moyen d'une carte bleue - où plutôt verte- que l'on dit "vitale".
Culturellement, le français semble percevoir les soins uniquement au travers de son aspect médicamentaire, et pour être considéré comme un bon médecin il faut que celui ci prescrive.
D'ailleurs, combien d'entre nous se disent guéris sans suivre leur traitement ?
Quiconque venant de l'étranger constate que derrière chaque français se cache un pharmacien amateur, possesseur de stocks abondants de médicaments dans l'un ou l'autre de ses placards.
Modération, optimisation des dépenses de santé sont donc nécessaire pour restaurer nos finances sociales.
Pour ce faire, nous devrons ce faisant, trancher entre solidarité et liberté.
Soit diminuer la première - et accroître la part dévolue aux organismes privés-, soit limiter la seconde en introduisant une dose plus ou moins grande de discipline.

dimanche 19 août 2007

"Marchés et psycho"

"J' ai besoin de liquidités, donc je garde les miennes, je ne prête pas, ou seulement si ça en vaut la peine( si le taux est élevé)".
Voici schématiquement la position des banques à l'heure actuelle. L'explication, une peur, celle d'être l'une des "subprimes victimes".
En effet, tous savent que ces prêts hypothécaires consentis à des ménages peu solvables seront à l'origine de moins values, mais nul ne sait exactement s'il est directement concerné.
La "titrisation" de ces créances et leur répartition au quatre coins du globe, avaient vocation à diluer les risques, afin de les minimiser
Cette pratique, au contraire en a crée un. Un risque invisible et impondérable car il relève de la psychologie, des réactions successives des opérateurs de marché, et son lot d'incertitudes - "la meilleure des choses pour anéantir la confiance".
Ainsi, les pertes inhérentes à la chute des bourses mondiales résultent davantage des craintes d'être contaminé que de la maladie en elle même. L'apaisement nécessite donc un placebo réconfortant.

mardi 7 août 2007

La crise des subprimes

Les marchés financiers vivent depuis quelques jours une période secouée, les investisseurs sont sur le qui -vive , un climat de nervosité s'est instauré.
En cause, des "excès d'indulgences", la témérité de nombreux établissements financiers, qui surfant sur les énormes masses de liquidités disponibles (en raison de taux d'intérêt "accommodants", du recyclage des pétrodollars, des réserves de changes des pays émergents)
ont consenti des prêts immobiliers à des ménages à la solvabilité limitée.
L'illusion n'a que duré, la place s'est enfin rendu compte que quel que soit les conditions de marché, l'endettement d'agents à revenus restreints était pour le moins risqué, que les défauts de payement allaient se multipliés.
De ce qu'il est convenu d'appeler "la crise des subprimes", l'on peut retenir au minimum deux choses. La première, c'est que l' "argent pas cher", accroît irrationnellement, et dangereusement, les investissements aventureux. Cela, parce qu' à mesure que s'apprécient les actifs, la gravité de leur chute sera dévastatrice.
La seconde, a trait aux vulnérabilités provoquées par l'intrication des systèmes économiques mondiaux. En effet, les craintes d'éclatement de la bulle immobilière aux Etats-Unis, de par ses conséquences prévisibles ( chute de la consommation, resserrement des crédits,...),a complètement déstabilise la quasi totalité des Bourses du globe.
Ce qui prouve au passage, que malgré le développement de la Chine ou de l'Inde " l'économie monde" reste toujours largement hyper-dépendante de l'état de la croissance américaine.
Alors, krak ou simple correction ? , le réponse réside sans doute entre les mains de la Fédéral Réserve, de sa politique de taux, mais plus encore de sa communication.

mercredi 1 août 2007

Le Tour, avec précaution ?

Le principe de précaution est un principe de soupçon.
Les organisateurs du Tour,sont accusées de ne l'avoir pas respecté!
Même le sport est atteint par cet oukase précautionneuse.
Tout coureur est un tricheur en puissance,et tout vainqueur' est assurément.
La présomption d'innocence est devenue présomption de culpabilité.
Tout est méfiance, la suspicion se généralise, et la bonne foi reléguée au rang d'idéalité.
Renversement de la charge de la preuve auquel on assiste insidieusement, c'est aux coureurs de prouver qu'ils ne sont pas dopés.
Aujourd'hui, le Tour de France n' attire pas parce qu'il s'agit d'une épreuve sportive, mais parce-qu'il est devenu un spectacle; la narration d'une équipée, d' une aventure annuelles extraordinaire d'individus.Sur des vélos, ils explosent les records en franchissant vertigineusement les cols.
L'une des solutions serait peut être de responsabiliser les sponsors, car c'est eux qui tiennent les leviers financiers.Il faudrait donc les impliquer dans la lutte afin de faire d'eux les tenants d'une ethique, celle ci pouvant leur servir dans leur stratégie markéting.