lundi 2 juillet 2007

une forme nouvelle de présidence

Suite à l'élection présidentielle de 2002, nombreux sont ceux qui avaient stigmatisé la dépolitisation du peuple Français, son incroyance en la politique.
En attesteraient, une abstention en constante augmentation, une baisse des scores des deux grands partis de "gouvernement", et le succès relatif du Front National.
Ainsi, le pouvoir politique serait impuissant face aux puissances d'argent, aux prédateurs, gérants de fonds anglo-saxons, et autres oripeaux de la mondialisation.
Actuellement, j'observe, que certains se plaignent de l'"activisme" du President Sarkozy, que cela instaurerait un pouvoir "omnipuissant", qui éclipse l'ensemble du gouvernement- en particulier "son chef".
Aucun cependant, ne semble s'interroger sur la pertinence de ce mode de gouvernance. Aucun, n'a pris le temps de regarder ce qui se passait au delà de nos frontières, et aucun n'a esquissé l'hypothèse qu'il s'agissait d'une demande de la majorité de ceux qui se sont déplacés en masse le 06 mai .
Ce qui sur, à l'inverse, c'est que la "Présidence-Elyseenne" est de nos jours inefficace, les désillusions du Mitterandisme , et l'immobilisme Chiraquien en sont les meilleurs exemples.
Une "Presidence de Terrain" mérite donc d'être expérimentée, une façon d'opérer qui apparaît plus en phase avec les défis d'un "monde plat" et ses risques globaux ( terrorisme, prolifération nucléaire, climat,...).
Dans ce contexte, la France ne peux plus attendre, elle a besoin d'exprimer enfin son potentiel, de se libérer de ses craintes, bref, de se "décomplexée".
Pour ce faire, les réformes parfois douloureuses -mais nécessaires - devront être prises, ce qui requiert un Président légitimé, estimé, et susceptible de rassembler.
Sur ce dernier point, je constate que Sarkozy joue juste.
En faisant l'ouverture, il se positionne davantage comme le Président de tous et non pas comme le "ministre de tout" comme dénoncent quelques éléphants rabougris.

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