vendredi 18 mai 2007

usa inflexion

La Chambre des représentants fait pression sur l'Administration Bush afin d'obtenir le retrait des troupes Américaines d'Irak.
Cette inflexion des parlementaires – pas seulement due au changement de majorité – est sous tendue par celui de l'opinion publique, lassée de voir ses « boyzs », et la première armée du monde, humiliés par les attaques de groupuscules éthnico confessionnelles aux moyens non – conventionnelles.
A l'image de ce qui s'est passé au Vietnam, ou encore lors des guerres de décolonisation, la « stratégie du harcèlement » employées par ceux qu'Aron appellerait les « partisans » fait florès.
En effet, en augmentant les coûts économiques et symboliques du conflit, en paralysant toute tentative de résolution politique, et en instrumentalisant judicieusement la puissance médiatique, ils disséminent un climat d'insécurité sur les lieux d'affrontement, mais aussi à l'intérieur de la société de « l'ennemi ». Susceptible d'influencer les décideurs politiques, ce type de pratiques est de plus en plus utilisé par les terroristes, et le label « alquada » l'a systématisé.
Ce faisant, les grandes démocraties du monde doivent réagir, davantage collaborer, multiplier les échanges, la diplomatie, et le multilatéralisme.

dimanche 13 mai 2007

ENFIN!

On y est, aprés douze ans d'attentisme, la France en a terminé avec le Chiraquisme. Il était temps. La fracture sociale qui aurait du se refermer s'est en effet aggravée, chômage, dette, insécurité, et précarité ont sous son régne prospéré. Par espoir, ou par dépit, les Français se sont massivement déplacés ( taux de participation record: près de 85 %) pour mettre leur bulletin dans l'urne.Ce faisant, ils ont donné à l'heureux élu, Nicolas Sarkozy, les moyens de gouverner, car avec 53 % des voix, il dispose d' une légitimité incontestable. L'homme de la « rupture » devra prouver qu'avec lui, « tout devient possible »,qu'il n'y a point de fatalité, que l'action doit primer sur l'abstention. Aussi, l'une de ses premières tâches consistera sans doute à renouer un lien avec une partie de la population, les allergiques au « Sarkozysme », et notamment les jeunes. Il devra dés lors les convaincre, les seduire, dissiper leurs craintes, leurs inquiétudes quant à sa personnalité. A cette fin, il devra donc « travailler plus », pour « gagner tous » les français, et ainsi se poser en véritable rassembleur de la Nation. Cela sera d'autant plus important, en ce sens où la première des réformes dont le pays a besoin est une réforme de l'esprit : vaincre ses doutes, combattre ses peurs, aller de l'avant, accepter les conflits en évitant les affrontements violents, et comprendre que ce qui est « sacrifice » aujourd'hui sera « bénéfice » demain pour nous , mais surtout pour nos enfants. Tels sont les grands défis de notre nouveau monarque Républicain.

Mohamed.L