dimanche 19 août 2007

"Marchés et psycho"

"J' ai besoin de liquidités, donc je garde les miennes, je ne prête pas, ou seulement si ça en vaut la peine( si le taux est élevé)".
Voici schématiquement la position des banques à l'heure actuelle. L'explication, une peur, celle d'être l'une des "subprimes victimes".
En effet, tous savent que ces prêts hypothécaires consentis à des ménages peu solvables seront à l'origine de moins values, mais nul ne sait exactement s'il est directement concerné.
La "titrisation" de ces créances et leur répartition au quatre coins du globe, avaient vocation à diluer les risques, afin de les minimiser
Cette pratique, au contraire en a crée un. Un risque invisible et impondérable car il relève de la psychologie, des réactions successives des opérateurs de marché, et son lot d'incertitudes - "la meilleure des choses pour anéantir la confiance".
Ainsi, les pertes inhérentes à la chute des bourses mondiales résultent davantage des craintes d'être contaminé que de la maladie en elle même. L'apaisement nécessite donc un placebo réconfortant.

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