vendredi 14 septembre 2007

Dépenses, dépenses,...

Dans son rapport sur les comptes sociaux de la Nation, la Cour des Comptes met en lumière les multiples failles de notre système de protection sociale.
En conséquence, le juges de la rue de Cambon, tirent la sonnette d'alarme, en ce que le déficit approcherait les 12 mds d'euros!
Certes, on peut exciper que l'activité économique somnole, d'une croissance est "molle",..., il n'empêche, ces mauvais chiffres témoignent d'une incapacité à maîtriser les dépenses - et non, une baisse conjoncturelle de recettes.
Ainsi, nous sommes tous des "consommateurs de santé" qui faisons notre marché en pharmacies ,munis de nos ordonnances (qui recensent notre "liste de courses"), et qui règlent leurs achats au moyen d'une carte bleue - où plutôt verte- que l'on dit "vitale".
Culturellement, le français semble percevoir les soins uniquement au travers de son aspect médicamentaire, et pour être considéré comme un bon médecin il faut que celui ci prescrive.
D'ailleurs, combien d'entre nous se disent guéris sans suivre leur traitement ?
Quiconque venant de l'étranger constate que derrière chaque français se cache un pharmacien amateur, possesseur de stocks abondants de médicaments dans l'un ou l'autre de ses placards.
Modération, optimisation des dépenses de santé sont donc nécessaire pour restaurer nos finances sociales.
Pour ce faire, nous devrons ce faisant, trancher entre solidarité et liberté.
Soit diminuer la première - et accroître la part dévolue aux organismes privés-, soit limiter la seconde en introduisant une dose plus ou moins grande de discipline.