mardi 7 août 2007

La crise des subprimes

Les marchés financiers vivent depuis quelques jours une période secouée, les investisseurs sont sur le qui -vive , un climat de nervosité s'est instauré.
En cause, des "excès d'indulgences", la témérité de nombreux établissements financiers, qui surfant sur les énormes masses de liquidités disponibles (en raison de taux d'intérêt "accommodants", du recyclage des pétrodollars, des réserves de changes des pays émergents)
ont consenti des prêts immobiliers à des ménages à la solvabilité limitée.
L'illusion n'a que duré, la place s'est enfin rendu compte que quel que soit les conditions de marché, l'endettement d'agents à revenus restreints était pour le moins risqué, que les défauts de payement allaient se multipliés.
De ce qu'il est convenu d'appeler "la crise des subprimes", l'on peut retenir au minimum deux choses. La première, c'est que l' "argent pas cher", accroît irrationnellement, et dangereusement, les investissements aventureux. Cela, parce qu' à mesure que s'apprécient les actifs, la gravité de leur chute sera dévastatrice.
La seconde, a trait aux vulnérabilités provoquées par l'intrication des systèmes économiques mondiaux. En effet, les craintes d'éclatement de la bulle immobilière aux Etats-Unis, de par ses conséquences prévisibles ( chute de la consommation, resserrement des crédits,...),a complètement déstabilise la quasi totalité des Bourses du globe.
Ce qui prouve au passage, que malgré le développement de la Chine ou de l'Inde " l'économie monde" reste toujours largement hyper-dépendante de l'état de la croissance américaine.
Alors, krak ou simple correction ? , le réponse réside sans doute entre les mains de la Fédéral Réserve, de sa politique de taux, mais plus encore de sa communication.

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